Mais moi je ne dormirai pas
Et mes yeux brûleront de vie
Si toi aussi tout meurt en toi
Dans un grand brasier de folie
Si de grands bouillons de désir
Agitent ton âme toujours
Alors dévorons les nadirs
Et les zéniths de chaque jour
Soyons les cavaliers de feu
Qui font les vagues de ma vie
Soyons les déjantés heureux
Où le désordre est harmonie
Moi je ne suis rien qu'un poète
Aux yeux brûlés par l'insomnie
J'écris à l'encre de ma tête
À l'encre blanche de ma nuit